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juliengautherot

Signes, Saison 1 Episode 2

Dernière mise à jour : 16 janv. 2023

Depuis un petit moment, je travaille sur un post traitant de l'Amour de Soi, un sujet important, profond et complexe, mais un post avec lequel j'ai beaucoup de difficulté pour le structurer et lui donner le sens que je souhaite (et je viens d'ailleurs de comprendre pourquoi !) Mais devant l'avalanche de signes que j'ai reçus ce matin, j'ai décidé de vous faire ce partage aujourd'hui. Un deuxième post (le premier ici) sur les signes donc, un thème fun et léger qui me fera ma récréation et me donnera l'opportunité de vous témoigner de nouveau comment cela fonctionne pour moi !


Ainsi ce matin, au lever, je réfléchis au plan d'occupation de ma journée. Le fait d'être en transition professionnelle permet de gérer son temps en liberté (je sais ma chance !) et j'alterne donc entre des phases de travail très intense et des phases où je prends du temps pour moi et ma propre écologie. Je contemple ainsi ma liste de sujets du moment:

  • Préparer ma certification de coach: révisions de toute la théorie, rapport et vidéo à produire, entrainements... Oui je pourrais faire ça, mais je suis déjà pas mal avancé et j'ai besoin de me reposer la mémoire.

  • Travailler sur le lancement de mon entreprise de coaching: affiner mon offre, préparer site web et pages réseaux, pousser les démarches administratives... Mouais j'ai déjà travaillé là-dessus hier, et j'ai délégué la partie administrative.

  • (Ecrire un bouquin ?)

  • Activer mon réseau pharmaceutique pour des missions de consulting éventuelles. Non, je garde ça pour plus tard, priorité à ma certification et mon lancement.

  • Gérer pôle emploi et sa lourdeur avec ce justificatif qu'ils me refusent encore ! Au secours... on verra ça lundi.

  • (Ecrire un bouquin ????)

  • Travailler sur cette formation que l'on m'a commandée ? Non, attends un peu: on a réunion semaine prochaine avec le client potentiel pour vérifier le besoin, je lancerai le travail après.

  • Finir ce post sur l'Amour de soi dans mon blog (NB: je prends très au sérieux ce blog perso, il a autant de place que le pro dans mon agenda !) Non, besoin de laisser un peu décanter.

  • (Ecrire un BOUQUIN ????????)

Bon. Me voilà bien avancé.

Un regard par la fenêtre: il fait vraiment très beau, ma tête est farcie et n'a pas envie de travailler, et mon corps a besoin d'évacuer un trop plein d'énergie. Et officiellement, je suis encore financièrement couvert par tous les jours de congés non pris et accumulés au fil des années, que m'a payé mon ancien employeur: aucun scrupule donc pour aller m'aérer la tête. Hop, j'opte ainsi pour une sortie vélo.


Alors que je me prépare pour la balade, ce sujet d'écrire un livre me revient de nouveau en tête. C'est un peu lancinant, non ?! C'est vrai que depuis Noël, j'ai reçu plusieurs conseils ou encouragements de personnes très différentes, qui me poussent à me lancer dans cette aventure de l'écriture. J'ai même eu une idée de contenu, que j'ai trouvée géniale... sur le moment ! Car avec le temps qui passe, j'en viens à douter de l'idée, de ma capacité à l'écrire comme de ma légitimité et du bien-fondé de la démarche: à la fin, ce que je vais raconter: cela intéressera qui ??? qui suis-je pour ça ?


À ce moment précis je me rends compte que c'est Diego qui parle. Diego, c'est mon égo. Pour ceux qui ne le savent pas encore, je l'ai prénommé ainsi pour mieux le gérer (voir ici). Je décide alors de prendre, en conscience, l'ascendant sur Diégo: OUI, je VAIS écrire ce livre. Je le décide.

Par contre, comme j'aime être rassuré et que j'aime beaucoup jouer, je décide de lancer une sorte de défi à l'Univers. Je me pose un instant, me centre, et je formule à voix haute: "OK, là-haut: je décide d'écrire ce bouquin pour lequel vous me poussez tant, et ce malgré le manque de confiance en moi, et malgré mon Diégo qui se cabre ; mais je compte sur vous pour m'envoyer un signe CLAIR, FORT et INDISCUTABLE me confirmant que cette décision est JUSTE pour moi. Et comme j'ai envie de jouer, je vous mets un challenge avec deux contraintes supplémentaires : 1. comme on parle d'écrire un livre: il faut que ce signe soit en rapport direct avec l'écriture (c'est à dire pas juste un "OUI", un "GO" ou un "vas-y" de base, trop facile pour vous !) et 2. que ce signe me soit adressé avant la fin de ma balade à vélo ! Bonne chance et merci d'avance !"


Ceci fait, bien content de mon petit jeu, j'enfourche mon vélo. Mon parcours préféré fait une boucle d'environ 40km le long de la Seine, soit 2h de balade. Et ce matin, pour qui pour quoi ? je décide au pied levé de le faire en sens inverse. Je ne l'avais jamais parcouru dans ce sens, cela me fera l'occasion de voir d'autres angles de vue ; et c'est justement grâce à cette décision, que je verrais le signe ! Mais j'anticipe.

Me voilà donc parti.


Habituellement, lorsque je demande un signe pour m'encourager dans une direction ou m'en montrer une autre, dans les minutes qui suivent je suis en hyper vigilance, à regarder et écouter la moindre chose qui passe dans mon entourage pour voir "si le signe n'est pas déjà là". Ce sont mon égo et mon impatience qui pilotent alors, notamment à cause des enjeux que je place dans cette démarche. Et s'il y a bien une chose de certaine, que j'ai vérifiée à maintes reprises: les signes ne se présentent JAMAIS à ce moment là !! Non... non non non. Ce n'est pas nous qui décidons quand et comment le signe vient, et rien ne se passera tant que nous n'aurons pas complètement lâché prise et fait confiance.


Cette fois-ci ne fait pas exception. Au bout de 10-15 minutes à "chercher mon signe partout", je finis par me lasser et mon cerveau bascule dans l'observation désintéressée et la contemplation des paysages. Enfin, je lâche prise. Puis je finis naturellement par oublier que j'ai fait cette demande, ma conscience et mes pensées reprennent leur cours normal en explorant dix mille sujets hétéroclites, leur flot étant juste entrecoupé par l'admiration méditative des jolis paysages.


Et c'est LÀ que cela se produit ! Alors que je suis en train de pédaler en contemplant l'Eure à ma droite, j'ai d'un coup le regard attiré vers la gauche et là PAF !! Peint sur la façade d'un petit stade de foot de campagne, ce mot: "Maupassant" !

Avouez que "Maupassant" écrit en gros sur la façade d'un stade de foot, ce n'est pas très commun. Et surtout, je sais que c'est le signe que j'attendais, car j'en ai maintenant l'habitude: quand c'est "pour moi" j'ai comme un coup au cœur, et/ou la chair de poule, et/ou les tripes qui font un triple salto dans le ventre. Ou parfois, comme des fourmis sur le haut de la tête et le long de la nuque. C'est le cas encore cette fois. Et on ne peut pas nier que Maupassant à un rapport direct avec l'écriture, un sacré auteur à succès.

Bien bien bien. "Garde ton calme mec, t'es pas Maupassant et t'es loin d'avoir son talent, mais enfin: tu avais demandé un signe en rapport avec l'écriture de ton bouquin, le voilà !"


Tout content, je continue ma promenade. Ayant obtenu ce que j'avais demandé, je baisse encore un peu plus la vigilance et profite totalement du reste de la balade. Mais plus loin, alors que je suis entré en ville et que je suis concentré sur la circulation des voitures autour, je bifurque dans une rue et mes yeux accrochent soudain le panneau du nom de la rue: Victor Hugo.

"Ah... encore ! un autre auteur à succès... marrant ça !" je me dis, mais sans plus trop y croire. Il y a du hasard aussi, tout n'est pas signe.

Cette rue est étroite et il n'y a pas de place pour que passent de front une voiture et un vélo. Et justement, une voiture arrive en sens inverse ; ayant malheureusement l'habitude des automobilistes qui foncent sans se soucier des cyclistes, je me range. Mais la voiture s'arrête aussi, et me fait des appels de phares. Je remercie de la main ce monsieur, mais lui fait signe d'avancer: maintenant que je suis arrêté c'est plus facile pour nous deux. Mais il insiste, me fait un grand signe de la main. Bon... j'y vais, un peu incrédule devant la rare gentillesse de ce monsieur. Quand j'arrive à sa hauteur, il me fait un très large sourire et un coucou de la main. Je ne le connais pas lui, pourtant ?! bon.

Et là, ça fait tilt: dans la rue Victor Hugo, encore un écrivain donc, la route bloquée qui se débloque toute seule, pour que je puisse continuer ma route, et en plus avec force gentillesse et sourire. A ma place, vous diriez quoi ? signe ou pas signe ? ce n'était pas dans la rue de Gaulle ou de la Marne, non, mais bien dans une rue portant encore un nom d'écrivain. Bon... hasard ou pas ? je continue, un peu mitigé. Deux signes coup sur coup, c'est quand même fort, cela me met le doute.


J'arrive chez moi, range mon vélo ; machinalement, je regarde mon téléphone pour voir le kilométrage de ma balade dans l'appli, quand je reçois une notification sur Messenger. Il s'agit d'une amie que j'avais sollicitée pour un service et à qui j'avais écrit un peu plus tôt pour la remercier chaudement de son aide. Et dans son message de réponse, elle m'encourage gentiment pour le coaching et me dit "Je pense que tu vas cartonner Julien. Et écris un bouquin stp".


Bon. Ben là, je crois que c'est VRAIMENT, VRAIMENT CLAIR.


Merci, là-haut ! Vraiment !


Tout l'enjeu maintenant, va être de donner naissance à ce bouquin. Challenge accepté !


Et voilà pour ce post, quand je vous disais que les signes, ça marche !! surtout si on les demande avec insistance et un esprit de jeu ! Merci de m'avoir lu <3


Photo perso, prise sur le trajet de ce matin :)






















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